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Problèmes de riches, malgré moi.

Chroniqueur Alex Roof
Photographe Carl Thériault
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Je ne suis pas riche, mais je gagne assez d’argent pour avoir ce que je considère des problèmes de riches. Je vous donne un exemple pour vous faire comprendre l’absurdité de mes problèmes. Quand j’ai commencé en humour, j’habitais dans un vieil appartement à Montréal. Je me souviens que, sur le comptoir, il y avait des brûlures de cigarettes d’anciens locataires et mon souci d’esthétisme m’a obligé à régler ce problème. N’étant pas « Monsieur Bricole », ce fut relativement simple : j’avais mis un napperon décoratif à l’endroit où il y avait des brûlures de cigarettes. Ce napperon n’a jamais bougé en cinq ans et le problème fut camouflé. Drôle de façon de faire, je vous l’accorde. Un peu comme mettre une casquette quand tu fais de la calvitie, ça ne règle pas le problème!

Crédit photo : Carl Thériault

Aujourd’hui, après un peu plus de 10 ans à travailler très fort en humour, je suis propriétaire d’une maison neuve. Mon comptoir de cuisine est en quartz et il est d’un blanc immaculé. En plus d’être super beau, le quartz est l’une des pierres les plus solides dans l’immobilier : Undertaker pourrait faire une souplesse à Yokozuna sur mon comptoir et il ne flancherait même pas. Les fanatiques de lutte diront qu’il est difficile de faire une souplesse à Yokozuna puisqu’il est décédé le 23 octobre 2000, pour vous donner une idée de la solidité de mon comptoir, mon exemple incluait le cercueil!

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Crédit photo : Carl Thériault
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