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Le nautisme surfe sur la vague

François Cominardi
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Le bateau est une passion à part. Dès que le pied foule le pont, l’univers bascule. Adieu le plancher des vaches. L’eau berce de droite à gauche, on entre dans la ouate, qui peut être de phoque, à l’estuaire du Saint-Laurent. Le nautisme est un prétexte. Prétexte à se couper du quotidien, occasion de rencontrer d’autres plaisanciers, de boire des « drinks » avec la musique à fond, d’oublier le temps en taquinant l’achigan, de défier les vagues, de passer du temps avec femme, enfants, et amis.

Le Québec tire son épingle du jeu. C’est la deuxième province canadienne pour les activités nautiques. En plus du fleuve Saint-Laurent, il y a 3,6 millions de plans d’eau.

Cela représente 22 % de la superficie, nous rappelle Alain Roy, le directeur général de l’Alliance de l’industrie nautique du Québec. Et 85 % des Québécois vivent à moins de 20 kilomètres d’un plan d’eau.

Environ 20 % des ventes nationales de bateaux de plaisance sont réalisées au Québec, qui compte 860 000 propriétaires de bateaux de plaisance.

L’industrie du nautisme contribue pour une valeur de 5,88 G$ à l’économie du Québec.

Avant de voguer sur les flots

Un permis de naviguer de Transports Canada est exigé pour toutes les embarcations de plaisance, sauf celles propulsées par un moteur de moins de 10 chevaux (7,5 kW).

Les enfants de moins de 12 ans peuvent conduire une embarcation de moins de 10 cv sans supervision. De 12 à 16 ans, jusqu’à 40 cv sans supervision, avec permis.

Les jeunes de moins de 16 ans peuvent conduire un bateau sous la supervision d’un adulte avec permis, sauf une motomarine.

Le permis coûte une cinquantaine de dollars. Vous pouvez le passer sur Internet. Vous devez rester un certain temps sur chaque cours pour passer au suivant. Photocopiez les cours. Vous passerez mieux l’examen.

(Article publié dans l’édition ##164 juin/juillet 2019 – www.boutiquesummum.com)

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