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Des films pour enfants questionnables

Chroniqueur Alexandre Goulet
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Ho doux traumatismes cinématographiques d’enfance!

Alice au Pays des Merveilles

Classique chez les classiques, l’adaptation de Walt Disney du livre de Lewis Caroll a permis, d’une façon, à toute une génération de faire à une incursion dans le monde des psychotropes. Les allusions aux drogues sont multiples. De la marijuana au LSD, tout y passe. Le chat avec les yeux tourbillonnants? Le ver avec l’énorme pipe qui ne fait que fumer toute la journée? L’expression souvent utilisée dans le récit « fall down the rabbit hole», qui est un référent direct à la prise de drogue hallucinogène?

Le groupe rock-psych américain Jefferson Airplane a fait une très grosse référence à ce monde avec sa chanson classique «White Rabbit»

When the men on the chessboard get up – (Quand les hommes sur l’échiquier se lèvent)

And tell you where to go – (Et te disent où aller)

And you’ve just had some kind of mushroom – (Et tu viens de prendre une sorte de champignon)

And your mind is moving low – (Et ton esprit se déplace vers le bas)

Go ask Alice, I think she’ll know – (Va demander à Alice, je pense qu’elle saura)

Un film pour toute la famille !

Charlie est la Chocolaterie

Sérieusement, qu’est-ce qui se passe dans cette usine à chocolat? En plus d’avoir une ambiance qui ressemble à Alice au Pays des Merveilles (lire : haut taux de consommation de drogues), les enfants disparaissent les uns après les autres, sans laisser de traces. Oompa Loompa a un comportement qui frôle la schizophrénie, en plus d’avoir les dialogues les plus étranges et remplis de sous-entendus.

Les Goonies

Film classique d’aventure, avec le rêve de n’importe quel enfant d’une dizaine d’années comme synopsis : une chasses au trésor de pirates! Mais avec du recul, et un œil plus critique, est-ce qu’on peut parler du malaise des interactions entre Sloth (l’espèce de monstre amical) et Choco ? C’est spécial. Vraiment spécial. Plusieurs contacts un peu bizarres, disons…

Walt Disney et certains de ses films

Rien n’est plus classique dans le monde des films pour enfants que Walt Disney. Par contre, certains de ses classiques de la première heure ont mal vieilli. Disons que les connotations racistes sont assez flagrantes quand on porte un minimum d’attention. Le Roi Singe et sa bande, dans le Livre de la Jungle, qui font ouvertement allusion à la communauté noire de la Nouvelle-Orléans; la chanson des Siamois dans la Belle et le Clochard, avec des chats siamois qui sont pas mal tous les clichés de la culture chinoise ; les corneilles de Dumbo, qui sont encore une référence à la communauté Afro-Américaine…

E.T

Ici je vous ouvre les portes de mon cœur, et je vous parle du film qui m’a le plus perturbé quand j’étais enfant, soit E.T. Quand t’es petit, et qu’un film ouvre sur une forêt la nuit, avec une trame sonore digne de Aliens, et que la seule chose que tu entends, ce sont des espèces de roucoulements d’outre-tombe avec des mains difformes qui tapotent des plantes – NOP.
Mon top 3 des bouts qui me font encore des frissons à chaque fois que je vois ce film-là :
– Quand Elliot rencontre E.T dans le champs ; excellent traumatisme pour enfant de 7 ans
– Quand E.T se déguise en fille et commence à parler ; tous mes repères en tant qu’enfant ont été écrasés à ce moment précis.
– Quand E.T est quasiment mort dans la rivière, en train de se faire grignoter par un raton laveur; s’il vous plait, quelqu’un achevez le.

Et je tiendrais à souligner que E.T était, à la base, un film d’horreur, qui est devenu Rencontre du 3e type – autre film qui m’a particulièrement traumatisé.

Bon(s) visionnement(s)!

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