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Et si… la colonisation du Québec

Martin Bois
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L’hiver de l’an 1635 arrive à grands pas. Malgré l’acharnement des habitants à s’accrocher à leurs terres, l’occupation anglaise a mis la Nouvelle-France en piteux état. La poignée de familles qui travaillent le sol aux abords de la petite enclave de Québec est épuisée et l’économie fragile des seigneuries dispersées autour de ce foyer urbain en souffre. S’ajoutant à ce lot d’adversité, des rumeurs de plus en plus insistantes font mention d’une bête chassant la nuit, qui s’en prend aux malheureux ayant l’imprudence de voyager seuls dans les collines environnantes.

Québec, 29 octobre 1635

Les témoignages recueillis chez les fermiers depuis le début des moissons et les signes physiques apparents découverts près des habitations me portent à penser que c’est une bête dotée d’une force étonnante, qui a élu domicile dans la forêt s’étendant au nord du fleuve. Depuis deux semaines, les attaques se sont faites plus nombreuses, toujours dans le même axe nord-sud, ce qui indique que le point d’origine se trouve quelque part au-delà de la rivière Saint-Charles. La peur est en train de s’immiscer dans les foyers. Je ne me suis pas battu face aux Anglais pour maintenir cette colonie en vie seulement pour baisser les bras aujourd’hui et la laisser se vider par la faute d’une créature sauvage. Ces actes sanguinaires doivent cesser le plus rapidement possible avant que la panique ne gagne la populace.

Je donne des ordres pour faire équiper cinq de mes meilleurs chasseurs ainsi que quatre hommes d’infanterie. Nous partirons au matin.

(Lire l’article complet dans l’édition #163 mai 2019 – www.boutiquesummum.com)

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