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Sinem Kara : En route pour le Zoofest

Chroniqueur Nathacha Gilbert
Interviewée Sinem Kara
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On commence à voir apparaître Sinem Kara de plus en plus dans notre télé ou sur les scènes des festivals d’humour ici et là. On a décidé de l’accrocher un petit 10 minutes pour lui jaser notamment de ses perfos au Zoofest cette semaine et de ses autres projets à venir au cours de l’été et cet automne.

Allô Sinem! C’est un plaisir de te recevoir en entrevue ces jours-ci alors que ton horaire est assez occupé, je crois, au moment où on se parle avec tous les spectacles d’humour qui s’en viennent pour toi? Salut! Ça me fait plaisir de vous accorder du temps, c’est vrai que j’ai un été assez rempli, mais je m’en plains pas; je fais un travail qui me passionne, donc je ne demande qu’à être occupée. En humour, on travaille nos textes tout l’hiver pour enfin récolter les fruits de notre travail durant les festivals l’été.

Tu seras au Zoofest cette semaine pour présenter plusieurs numéros. Dis-m’en plus! Eh oui, c’est avec plaisir que je participe au Zoofest pour une 3e année cet été. Je serai au Monument national les 11, 12, 15 et 16 juillet pour présenter un spectacle concept où je débuterai avec 30 minutes de nouvelles blagues. Ensuite, j’offre une surprise au public, un invité mystère, une personne connue du milieu de l’humour. Sinon, je serai aussi présente sur la scène extérieure du Festival Juste pour rire, le 25 juillet. Et plusieurs autres apparitions surprises sur le site du festival, soyez à l’affût.

Quels sont les sujets que tu aimes aborder en humour? Dirais-tu que tu as une « talle » de sujets fétiches ou tu aimes plutôt aller dans toutes les directions? Je n’aborde pas beaucoup d’amour dans mes stand-ups! Je tourne beaucoup dans les sujets comme la diversité, étant moi-même issue de la diversité, je ne pourrais pas ne pas aborder le sujet, car elle fait partie de mon quotidien. Je parle souvent des différences culturelles, c’est un sujet qui me fait extrêmement rire. Je parle de moi, ma famille, et j’intègre à tout cela quelques anecdotes.

Tu es plutôt active sur la scène de l’humour québécois notamment dans les dernières années. Qu’est-ce qui t’intéressait dans ce milieu-là? Du plus loin que je me souvienne, je n’ai jamais voulu faire autre chose que de la scène. Je n’ai jamais aimé rester à une place, je bouge beaucoup et ce métier me permet cette liberté. Je suis toujours dans une nouvelle salle, un nouveau lieu à découvrir. J’adore aussi les rencontres que je fais. À chaque spectacle, je découvre une nouvelle équipe de nouveaux humoristes. J’essaie tous les jours de voir comment je pourrais améliorer mes numéros, ce qui me stimule énormément.

Tu fais partie aussi de la scène télévisuelle puisque tu es également comédienne. Parle-moi de ton intérêt pour le jeu, comment ç’a commencé? À la base, j’ai une formation en interprétation théâtrale du Collège Lionel-Groulx, donc je suis  une comédienne qui s’est dirigée en humour. J’ai toujours aimé le jeu, mais j’avais une préférence, c’était bien sûr de jouer la comédie. À ma sortie de l’école de théâtre, j’ai voulu essayer de monter sur scène comme stand-up, un rêve que j’ai repoussé trop longtemps. Je dirais que c’est la meilleure décision que j’ai prise, parce que sinon, j’aurais passé à côté d’une vraie passion qui me comble à plusieurs niveaux, que je ne trouve pas comme comédienne.

Crédit photo : Éva-Maude TC

Tu feras partie de plusieurs séries dans les prochains mois; les tournages doivent être terminés à cette étape-ci. Ça s’est bien déroulé? Parle-nous de ces séries, justement. En effet, je serai à Vrak.tv dans l’émission Clash. Les tournages sont terminés, j’ai adoré l’équipe. Nous travaillons de longues journées, mais quand tu es entourée de personnes passionnées, ça passe très vite. Je serai aussi à Télé-Québec dans l’émission On parle de sexe; c’est une série éducative qui aborde les relations amoureuses et les questionnements personnels de tous jeunes durant la puberté et, étonnement, j’ai moi-même appris de nouvelles choses. Donc, je conseille cette émission même aux adultes pour se rafraîchir la mémoire.

J’aimerais que tu abordes aussi ta participation à des séries que j’ai adorées ou que j’aime encore beaucoup, dont Les Simone, L’Échappée, Mémoires vives. Ç’a été de belles expériences pour toi? Ce sont des tournages que j’ai faits il y a deux ans il me semble. C’était mes premières expériences à la télé et j’en garde un très beau souvenir, c’étais un bel apprentissage. J’ai particulièrement aimé le plateau des Simone, tu ne peux pas t’ennuyer grâce à l’énergie débordante de Ricardo Troji.

Crédit photo : Éva-Maude TC

Sinon, on sait que tu fais pas mal de scène présentement, mais dis-moi, sur quels autres projets travailles-tu actuellement? Après mes spectacles cet été, j’aimerais bien sortir mon spectacle solo; je travaille mes textes continuellement pour les améliorer afin de sortir un spectacle d’une heure qui me représentera parfaitement. J’invite les gens à me suivre sur Facebook pour connaître les dates de mes rodages à l’automne 2019. Mais à côté de l’humour, je travaille aussi sur un projet de livre, dont la sortie est prévue pour l’été 2020.

As-tu des projets à moyen terme dont tu peux nous parler? Les projets ne s’arrêtent jamais, je suis continuellement en spectacle dans plusieurs salles ou bars de Montréal, et parfois à l’extérieur de la grande ville. J’essaie de partager le plus possible mes prochaines présences sur ma page Facebook et sur Instagram. À partir du mois de septembre, je recommence à roder de nouveaux textes pour l’été prochain, donc il faut rester à l’affût.

En terminant, qu’est-ce que tu comptes faire des semaines restantes à l’été, de ton côté? Honnêtement, je n’ai rien de prévu. J’aimerai bien essayer de sortir de la ville et de voir du nouveau paysage, je trouve ça toujours très inspirant. Il se peut aussi que je reste ici et que je profite des terrasses. J’irai où le vent me mène!

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