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Blogues : Alexandra Bérubé

Tattoos : ça ne date pas d’hier!

Présenté par :
Chroniqueur Alexandra Bérubé
Entreprise IROCK 247
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C'est fou parfois à quel point les gens portent des jugements pour rien...

Qu’ils soient décoratifs ou symboliques, les tatouages font fureur depuis de nombreuses années déjà. Mais cette mode ne date pas d’hier!

L’idée d’aborder le sujet m’est subitement venue à l’esprit alors que j’explorais mon fil d’actualité Facebook. J’y ai vu la critique d’un gars – ou d’un troll – sur une page dédiée aux tatouages qui disait que les gens tatoués étaient seulement en manque d’attention et que nous avions probablement été abandonnés par nos parents. Curieusement, j’ai plutôt eu l’impression que cette personne a manqué d’amour…

Quoiqu’il en soit, il ne doit certainement pas savoir que, depuis les débuts de l’humanité, l’homme éprouve le besoin de modifier son apparence et de marquer à travers sa chair sa différence ou son appartenance. La plupart des personnes qui ont ou veulent avoir un tatouage, de nos jours, le voient principalement comme un ornement corporel, comme pourrait l’être un bijou. Rien à voir avec des comportements criminels quelconques; c’est une mode et un désir de se créer une identité propre, tout simplement.

Vous saviez que même Ötzi, l’homme des glaces, arborait plusieurs tatouages? Et on s’entend, sa mort date de 3500 ans av. J.-C. Même des momies qui ont été analysées (3000 ans av. J.-C.) par des scientifiques auraient eu des tatouages, notamment aux membres inférieurs.

Je doute sincèrement qu’Ötzi ait été un criminel endurci… car qui dit tatouages, dit préjugés.

Difficile d’expliquer comment ç’a pu dégénérer autant depuis l’existence de l’homme des glaces. Dans les années 70, les gens arborant des tatouages étaient majoritairement vus comme des prisonniers ou des malfaiteurs. Depuis, bien des choses ont évolué!

Qu’est-ce qui fait qu’une personne arborant des tatouages est « pire » qu’une autre? Pourquoi automatiquement on les met dans une catégorie de « délinquants »? Tout simplement parce que la différence choque et qu’il est plus facile de juger que de prendre le temps de comprendre le phénomène.

Une étude menée par la Texas Tech University au début des années 2010 avait d’ailleurs conclu que « les personnes ayant des tatouages n’auraient pas un comportement différent de ceux qui n’en ont pas ».

Une autre étude nullement scientifique menée par nulle autre que moi-même sur Facebook nous montre que sur près de 3000 répondants, 61 % d’entre eux possèdent au moins un tatouage.

Parmi les gens qui ont des tatouages, on retrouve des avocats, des médecins, des policiers, des acteurs, des humoristes, des vétérinaires, et bien plus encore. La meilleure expression qui s’applique ici : « L’habit ne fait pas le moine. »

Avec tous les changements survenus au cours des dernières années, en passant par l’encre, les machines à tatouage, la technique et les techniques d’aseptisation, les tatoueurs sont maintenant considérés comme étant de vrais artistes! D’ailleurs, il n’est pas rare de voir des gens parcourir des kilomètres et des kilomètres pour se faire encrer par un tatoueur qu’ils suivent depuis des années sur Instagram ou sur Facebook.

Je crois et j’espère qu’un jour, le tatouage sera vu comme de l’art aux yeux de tous et que nous pourrons vivre heureux en communauté sans avoir la peur de se faire juger.

D’ici là, le tatouage continuera d’évoluer et de gagner en popularité! D’ailleurs, de nouveaux styles font régulièrement leur apparition. En voici quelques-uns qui sont super bien décrits sur Wikipédia :

  • Tribal : Le tatouage de style tribal propose un graphisme en lignes épaisses, le plus souvent en noir ou plus rarement en dégradés de gris. Les motifs sont inspirés de symboles rituels primitifs ou représentent plus simplement des motifs abstraits. Ce style de tatouage est souvent réalisé sur l’épaule ou en bracelet autour du bras chez les hommes et dans le bas du dos chez les femmes.
  • Pointilliste ou art du point (dot-art ou dot-work pour les Anglophones) : Le graphisme du tatouage est réalisé partiellement ou intégralement à base de points, donnant ainsi des effets de matières inédites en tatouage. Ce style est largement inspiré du pointillisme utilisé dans la peinture impressionniste.
  • Réaliste : Le style réaliste consiste à exécuter des motifs de la manière la plus réaliste qui soit, les plus réussis donnent même l’impression de voir de véritables photos. Les tatouages réalistes les plus courants sont les portraits.
  • Asiatique : Le style asiatique s’inspire de l’art asiatique et utilise souvent des représentations de dragons, de poissons (plus particulièrement la carpe koï), de Bouddha, ou encore de kanjis. Le style de dessin est très proche des anciens dessins et estampes chinoises et japonaises. Par ailleurs, il faut différencier le style asiatique de l’Irezumi, ce dernier ne concerne que les tatouages de grande taille réalisés de manière traditionnelle.
  • Celtique : Le tatouage celtique est constitué de motifs inspirés de l’art celtique (entrelacs et croix celtiques, créatures mythologiques, etc.). Il est le plus souvent en noir.
  • Polynésien : Le tatouage de style polynésien est caractérisé par des motifs traditionnels issus de la culture polynésienne. Le tatouage est réalisé uniquement à l’encre noire et est composé de lignes courbes ou de représentations stylisées d’animaux (requin, tortue, lézard, etc.).
  • « Old school » ou traditionnel : Les motifs « old school » sont exécutés selon les principes traditionnels occidentaux. Il est réalisé avec des contours épais, de fortes ombres noires et utilise des couleurs primaires vives. Les dessins sont souvent d’inspiration rock’n’roll et reprennent des thèmes des années 50 et 60. Des dessins de pin-ups, de roses, de tigres, de cartes à jouer, d’hirondelles, de portraits ou encore des symboles militaires ou maritimes sont des exemples très répandus de ce style de tatouage.
  • « New school » : Le style « new school » est une version modernisée du style « old school ». Les motifs sont toujours très colorés, mais contiennent plus de dégradés, et sont d’inspiration plus moderne. Les lignes sont larges et marquées, et on y retrouve une inspiration proche de la bande-dessinée, des comic books ou du manga.
  • Biomécanique : Le tatouage de style biomécanique incorpore des composants mécaniques, organiques et biologiques. Il peut être réalisé de manière à donner l’impression que le motif se trouve sous la peau ou la déchire. C’est un style de tatouage largement présent dans la communauté cyberpunk et s’inspire largement de l’univers de la science-fiction.
  • Gothique : Les motifs de style gothique sont d’inspiration gothique, macabre ou gore, ils sont très souvent réalisés en noir et dégradés de gris. On y retrouve beaucoup de représentations de monstres ou de créatures fantastiques, mais encore des démons, des crânes ou la faucheuse.
  • Abstrait : Le tatouage abstrait n’est pas un style à proprement parler, il s’agit de motifs abstraits pouvant être réalisés dans n’importe quel style. Par exemple, de nombreux tatouages tribaux ou polynésiens sont des motifs abstraits.
  • « Water color » : Le « water color » est une technique de tatouage réalisée dans un style aquarelle. Des couleurs vives généralement mélangées avec un effet de transparence souvent utilisé pour faire des fonds sur un motif plus réaliste.
  • Lettrage : Le lettrage consiste à se faire tatouer une phrase, un mot, une lettre. Il est très apprécié et populaire, car il peut notamment représenter une citation, une histoire propre à chacun, rendre hommage à un être cher. Il peut être discret ou voyant, et être placé à n’importe quel endroit du corps. De plus, la diversité des polices de caractère est très grande, ce qui en fait un style très riche.

Quoi qu’il en soit, si vous souhaitez passer du côté ‘’obscur’’, prenez le temps de bien magasiner votre tatoueur!

 

Le tatouage, c’est un choix de vie, une décision entièrement personnelle. Que ce soit significatif ou non, ce n'est qu'un simple dessin apposé sur de la peau (avec la douleur en prime). Nous assumons être différents, mais, malgré tout, il est parfois difficile de vivre avec le regard dégoûté des gens...

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