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LA MUSIQUE DU DIABLE

Chroniqueur Charles Laplante
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Dernièrement, la chanteuse pop québécoise Laurence Nerbonne s’est fait accuser d’être de connivence avec le diable par un commentateur Instagram particulièrement zélé en matière de symboles cachés. Bien sûr, l’idée fait sourire n’importe qui d’un peu sain d’esprit. Mais bon… C’est connu, depuis la nuit des temps, l’être humain est à la recherche de divers sens cachés occultes dans à peu près toutes les facettes de la vie en société. Selon certains allumés, le démon se cache partout. Bien entendu, l’art ne fait pas exception à cette règle et la musique est une cible particulièrement appréciée par les gens qui hallucinent Belzébuth partout. Voici la petite histoire de la supposée présence du seigneur des ténèbres dans la musique moderne.

L’origine du mal : le Moyen Âge

Le « triton » est un autre nom donné à l’intervalle de quarte augmentée ou de quinte diminuée. Si tu n’étudies pas en musique, t’es probablement en train de te dire un beau gros « WTF? », alors disons simplement que c’est une suite de trois tons qui donne un sentiment que quelque chose de terrible va se produire. À la fin de l’époque médiévale, il était interdit de jouer le triton dans les compositions de musique classique et on lui a même trouvé un surnom : Diabolus in Musica. Oui, oui, le même nom que l’album de Slayer sorti en 1998.

 

(Lire l’article complet dans l’édition #159 novembre 2018 – www.boutiquesummum.com)

SUGGESTIONS

Outre l’album XO de Laurence Nerbonne, voici quelques excellents disques où le diable tient la vedette, que ce soit subtil ou carrément dans ta face. Le fait que les discographies entières de certains artistes énumérés fassent référence au démon ou à une forme de satanisme ou d’occultisme est aussi digne de mention, bien entendu. N’oubliez pas de faire le symbole du diable avec votre main dans les airs en écoutant ces œuvres!

Richard Wagner – Siegfried (1876)

Genre : classique

Cet opéra de Wagner est la troisième partie (sur quatre) de son cycle intitulé Der Ring des Nibelungen. C’est au sein de cette composition dramatique que l’on retrouve l’usage abondant du triton, qui est là surtout pour évoquer l’enfer. Différents enregistrements de cette œuvre ont été effectués entre 1937 et 2013, année où Marek Janowski a dirigé la plus récente captation de ce travail colossal de composition.

Sur repeat : Siegfried

Black Sabbath – Black Sabbath (1970)

Genre : metal

La bande à Ozzy et Tony frappe fort avec ce premier album qui fera d’eux les premiers musiciens adorateurs de Satan ayant une carrière populaire. Cela dit, leur fascination pour l’occulte n’en était pas vraiment une. Ils manifestaient plutôt une certaine peur vis-à-vis Lucifer. N’empêche que l’utilisation du triton en tout début de disque fait de leur premier album un incontournable pour tous les amateurs de l’ange cornu.

Sur repeat : Black Sabbath, The Wizard, N.I.B.

(Plus de suggestions dans l’édition #159 novembre 2018 – www.boutiquesummum.com)

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