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ALES LOVERDE PRÉSENTE ICI OU AILLEURS

Chroniqueur Nathacha Gilbert
Interviewé Ales Loverde
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L’artiste participe aux Week-ends de la chanson Québecor le 11 avril prochain

Ales Loverde est, on peut dire, un Québécois adoptif! Il fait des projets dans la Belle Province depuis plusieurs années, même s’il est présent un peu partout dans la Francophonie ailleurs dans le monde et qu’il surprend depuis sa tendre enfance. De passage aux Week-ends de la chanson Québecor le 11 avril prochain, il présentera son mini-opus Ici ou Ailleurs.

Bonjour Ales! C’est un plaisir de te recevoir en entrevue chez SUMMUM. Comment vas-tu? Très bien merci!

Ales, on discute ensemble aujourd’hui parce que dans quelques jours à peine, tu présenteras un spectacle (11 avril prochain) dans le cadre des Week-ends de la chanson Québecor et tu dévoileras en même temps ton nouveau projet, un EP de quatre morceaux, en primeur – et l’EP sera disponible pour tous le lendemain, 12 avril. Ici ou Ailleurs représente quoi pour toi exactement? Cela représente la période de la vie dans laquelle je me trouve en ce moment. Défendre cette idée qu’on peut avoir des valeurs communes, des influences musicales et même culturelles identiques qu’on soit d’Ici (le Québec) et Ailleurs (l’Europe, pour moi… la Sicile, la Suisse et la France).

Parle-nous un peu de ton processus de création pour ce mini-opus là. Ce mini-opus fait partie d’une plus large écriture. Il est comme la pointe de l’iceberg qu’on se réjouit de dévoiler plus largement en concert ce 11 avril, à la Place des Arts. Le but de cet ensemble de chansons est de raconter cette reconstruction, cette renaissance que j’ai vécue après un accident qui a vraiment failli m’emmener de l’autre côté.

Ton parcours est vraiment impressionnant. Commençons avec tes origines, tiens. Tu es Italo-Suisse. Raconte-moi un peu ton enfance, de qui tu es, d’où tu viens. Mon enfance… après la Sicile et mon arrivée en Suisse, il fallait tout de suite s’adapter et essayer d’adopter la langue française comme outil d’échange… ce qui est primordial pour un enfant. Cette langue s’est vue être mon premier défi afin de partager mes émotions… et elle est d’autant plus importante aujourd’hui, car je la défends dans mon art et sur scène. Mon père était un incroyable chanteur classique et mes parents étaient des passionnés de danse… Ce n’est pas un hasard que ma première carrière nationale et internationale fut dans la danse.

Et tu es arrivé au Québec en 2014. Qu’est-ce qui t’a amené ici? Au cours des années, je me suis aussi spécialisé dans la musique de films et de télé, d’ailleurs, à la suite d’une première demande de la télé suisse : RTS. Puis j’ai participé à plusieurs projets et un de ceux-ci m’a amené à Montréal.

Une chose est sûre, en tout cas, tu es né pour briller. C’est impressionnant : tu as enregistré ta première chanson studio à l’âge de 10, vers l’âge de 8 ans tu as commencé la danse rock acrobatique, tu as une formation d’acteur, tu as réalisé un court métrage… le tout avec ton parcours dans l’industrie musicale avec des albums et des EP que tu as composés, écrits et produits. Le multitask, ça te connaît! Bah oui! En Suisse, j’ai eu la chance de me retrouver sur scène dès l’âge de huit ans à travers une école primaire qui prônait le développement artistique de l’enfant. On avait un studio d’enregistrement, une équipe de cinéma, une grosse salle de spectacle, des salles de danse… Bref… Je chantais en studio, tournais des clips, des films, je jouais dans des pièces de théâtre, c’était incroyable… Je me souviens mon premier atelier d’écriture pour un film qu’on a tourné… Je devais avoir 10 ans. C’est pour ça que je n’ai jamais pu me limiter à une forme d’art en particulier même si la musique a toujours été la plus magique et la plus importante pour moi.

Ceux qui liront cet article aujourd’hui auront peut-être l’impression de t’avoir connu, mais sous un autre nom. En fait, tu as utilisé le pseudonyme Delacroix pendant de nombreuses années. Est-ce indiscret de te demander pourquoi? Ce pseudonyme est né après qu’on m’ait récupéré de deux arrêts cardiaques à la suite d’un accident. J’ai commencé alors un processus de reconstruction physique et émotionnel aussi, car je venais de rompre avec cette femme qui a beaucoup compté pour moi. Il me fallait créer un alter ego comme pour signifier cette renaissance et cette reconstruction.

J’ai cru comprendre aussi que tu tournais la page avec cet alter ego. Pourquoi maintenant? En fait, maintenant, je suis prêt à montrer le fruit de ce travail de reconstruction et de création sous mon vrai nom. Mon alter ego m’avait permis, ces dernières années, de travailler un répertoire, somme tout, assez riche et varié… et avec toutes ses déclinaisons possibles en concert. En fait, la création du show, dans sa forme actuelle, est vraiment le but ultime de tout le processus. C’est pour ça qu’on a hâte, avec mes musiciens, de pouvoir le partager avec le plus grand nombre.

On est au Québec présentement ce n’est un secret pour personne, mais comment se passe ta carrière de l’autre côté de l’océan. Y retournes-tu souvent, es-tu encore actif là-bas? J’avoue que je suis beaucoup plus actif au Québec depuis ces trois dernières années, mais j’y ai produit le single de notre grande star nationale suisse, Bastian Baker, qui vient de terminer une tournée mondiale en première partie de Shania Twain… En tant que producteur, je renforce aussi les liens avec des artiste de Trapani, en Sicile… Ça, c’est pour la partie du producteur… Pour ce qui est de l’artiste maintenant, j’ai vécu des expériences extraordinaires en Suisse, des concerts devant plus de 10 000 personnes par soir avec Sens Unik, des shows à Paris, en Belgique, mais Montréal est le meilleur terrain francophone pour élaborer, présenter le fruit de ces années de travail… Il est certain que je serais très heureux de pouvoir le partager avec le restant de la Francophonie… Que ce soit en France, en Suisse ou en Belgique… sans oublier les pays francophones africains d’ailleurs. Le show est prêt et on espère qu’on ira le faire grandir partout où on nous invitera.

Sinon Ales, qu’est-ce qui s’en vient pour toi au cours des prochains mois? As-tu des projets sur la table? La sortie de notre super vidéo pour le premier extrait : Tu te donnes! Notre acteur principal joue une espèce de Joker 2.0 extraordinaire… Je ne vous en dis pas plus, mais j’invite vos lecteurs à surveiller nos réseaux sociaux. Puis la sortie de la suite de ce plus large répertoire que vous pouvez retrouver sur scène et, bien sûr, des concerts en régions, dont le 26 avril prochain à Québec, à la Ninkasi… Pour vous donner un petit scoop : le 11 avril à la Place des Arts, je ferai découvrir ma première collection été de chandails faits à la main issue de mon nouveau brand de linge, LV Clothing.

LIENS COMPLETS POUR SUIVRE ALES LOVERDE

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CONCERT PLACE DES ARTS DE MONTRÉAL / 11 AVRIL  |  PRÉ-COMMANDE EP – 5 titres

 

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