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HISTOIRES INCROYABLES

Chroniqueur Alexandre Goulet
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L’histoire incroyable de survie de Juliane Koepcke

Le 24 décembre 1971, Juliane Koepcke, une jeune fille de 17 ans, devint une figure emblématique de survie après un crash aérien au cœur de la jungle amazonienne. Née en 1954 à Lima, au Pérou, Juliane était la fille unique d’un couple de scientifiques allemands. Son père, Hans-Wilhelm Koepcke, était un biologiste renommé, et sa mère, Maria Koepcke, une ornithologue passionnée. Ces influences l’avaient préparée, bien qu’involontairement, à ce qui allait devenir une épreuve incroyable de survie et de résilience.

Le voyage fatidique

Juliane et sa mère avaient pris un vol LANSA 508 de Lima à Pucallpa, une ville située dans la région amazonienne du Pérou, pour rejoindre son père. C’était la veille de Noël et, malgré les réticences de son père, qui doutait de la fiabilité de la compagnie aérienne LANSA en raison de plusieurs accidents passés, Maria avait insisté pour prendre ce vol. L’avion, un Lockheed L-188 Electra, transportait 92 personnes, dont Juliane, sa mère et 90 autres passagers et membres d’équipage.

Environ 25 minutes après le décollage, l’avion fut frappé par un orage d’une intensité effrayante. Des éclairs illuminaient les nuages noirs et les turbulences faisaient trembler l’appareil de manière alarmante. Soudain, un éclair frappa l’une des ailes de l’avion, provoquant une explosion. L’appareil se disloqua en plein vol à une altitude d’environ 3000 mètres. Attachée à son siège, Juliane fut projetée hors de l’avion dans le vide. Elle perdit connaissance pendant la chute.

Une survie miraculeuse

Contre toute attente, Juliane survécut à la chute. Lorsqu’elle reprit connaissance, elle se retrouvait seule dans la jungle, entourée des débris éparpillés de l’avion. Blessée et désorientée, elle découvrit qu’elle avait un œil tuméfié, une clavicule cassée et plusieurs lacérations. Elle portait une robe légère et une seule chaussure. Elle n’avait aucune provision, sauf une petite quantité de bonbons, qui devinrent sa seule nourriture pendant plusieurs jours.

Juliane avait grandi dans la réserve biologique de Panguana, où ses parents travaillaient. Elle connaissait certains aspects de la jungle et savait que sa seule chance de survie était de trouver de l’eau et de suivre un cours d’eau, car les rivières mènent souvent à des villages ou à des camps humains. Ces connaissances allaient se révéler cruciales pour sa survie.

La lutte pour la survie

Malgré ses blessures et sa faiblesse croissante, Juliane commença son périple dans la jungle. Elle suivit un petit ruisseau qui finit par se transformer en rivière. Les jours passèrent et elle devait affronter des défis inimaginables : des insectes la piquaient sans relâche et la chaleur étouffante combinée à l’humidité rendait le voyage encore plus éprouvant. Une plaie sur son bras gauche commença à s’infecter, attirant des mouches qui y déposèrent des larves.

Juliane se rappelait les conseils de son père : ne jamais boire de l’eau stagnante et rester proche des rivières. Elle buvait donc l’eau courante des ruisseaux pour éviter la déshydratation. Sa solitude était pesante, mais elle restait déterminée à survivre.

Pssst… Tu pourras lire l'article complet le : 5.06.2025 !
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