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FRANCISCO RANDEZ

Chroniqueur Nathacha Gilbert
Photographe Patrick Séguin
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À LA CONQUÊTE DU SALVADOR

On connaît évidemment Francisco Randez de par ses nombreuses émissions télévisuelles, ses voyages… et son compte Instagram qui me fait un peu trop rêver à mon goût au soleil et à la plage, mais ça, c’est mon problème! En plus de ses présences à la télé ici et là, il se trouve que Francisco est présentement en train de travailler sur un beau gros projet, au Salvador, en Amérique centrale. Et on l’a attrapé entre deux tournages estivaux pour en savoir plus à ce sujet!

Francisco, tu travailles sur quelque chose de vraiment particulier présentement! Oui! Je travaille sur un projet au Salvador, on est au début-début du projet. On est dans la phase d’acquisition de propriété et il y a beaucoup de boulot relié à ça. Éventuellement, mon objectif est de mettre sur pied un mini-complexe touristique. Rien d’énorme comme un complexe à Cuba, mais un hôtel qui, éventuellement, va pouvoir accueillir une vingtaine de personnes à la fois. J’ai comme objectif de créer des retraites autour de thèmes comme le surf, le jiu-jitsu brésilien, le yoga, entre autres choses. C’est un type de voyage qui est de plus en plus populaire et ça fait longtemps que je suis dans l’industrie du voyage; j’ai voyagé beaucoup moi-même. C’est une aventure dans laquelle j’ai décidé de me lancer.

Qu’est-ce qui t’a amené justement à vouloir mettre ce projet-là sur pied? C’est un rêve que tu caressais depuis longtemps? C’est un rêve, en fait, que j’ai depuis l’adolescence. Ça n’avait pas cette forme-là, à l’époque, par contre. Mais ado, mon rêve était d’avoir un bar sur le bord de la plage. Bon, avec le temps… le goût des bars passe un peu, quoique je n’ai rien contre les bars, j’en ai un! (Rires) J’avais juste envie de quelque chose de plus substantiel… que j’ai remis à travers le temps. Ça fait quelques années que je voyage en Amérique centrale, puis je regarde ce qui se fait un peu partout. Ça fait peut-être trois ans que j’ai commencé à faire des démarches. J’ai rencontré des gens, visité des terrains, regardé ce qu’il était possible de faire, réfléchi à propos de la dynamique, de ce que ça impliquait quant à la construction et tout ça. Voilà. J’ai pris mon temps pour aller recueillir le plus d’information possible parce que ce n’est pas simple comme projet.

Crédit photo : Patrick Séguin - www.patrickseguinstudio.com

S’ensuivra la construction et j’imagine que les normes ne sont pas les mêmes qu’ici non plus… Non, évidemment. Mais je te dirais que les normes ne sont pas le problème majeur du projet. Ça fonctionne différemment d’ici. Ce qui est plus long, c’est qu’on n’est pas là, on n’est pas sur place. J’ai une avocate là-bas qui s’occupe de nos affaires. Cela dit, il y a des terrains où les vendeurs ne sont pas des locaux non plus. Donc, il faut coordonner tout ce beau monde-là! On se trouve dans une situation où nous, on est au Canada, on veut acheter des terrains au Salvador qui appartiennent à des Américains… donc, ce n’est pas simple. Mais ça se fait! Faut juste être très patient. T’sais, au Salvador et en Amérique centrale, ça ressemble à la période entre Noël et le jour de l’An tout le temps! C’est un peu slow! (Rires) Les choses se font, mais c’est un long trajet.

Ça prend une dose de courage certaine, de la patience, de la persévérance, pour un projet comme ça. Penses-tu que ça prend un peu de folie aussi? Une belle folie, peut-être? Je ne crois pas qu’il y ait quelque chose de pathologique dans ce projet-là! (Rires) Oui, je crois que ça prend une certaine folie et ç’a toujours été un peu la façon dont j’ai abordé mes projets. Ça fait 25 ans que je me fais dire que ça ne marchera pas. Sais-tu quoi? Ça ne me dérange plus. Ma vision de la chose, c’est que je travaille toujours dans le respect de moi et des autres; oui, il y a une certaine audace dans mes projets… ce n’est pas parce que j’ai le désir d’être audacieux. Je crois juste que j’ai une façon peut-être de voir les choses qui est, disons, différente… mais pas tant que ça en même temps! Je cherche un certain équilibre, un bien-être, peut-être que ça et le goût du risque est un peu plus développé. Mais ultimement, je pense que j’ai le même désir que tout le monde.

Comment t’es-tu intéressé plus particulièrement au yoga, au surf, au sport… aux thématiques que tu souhaites développer dans ton complexe au Salvador? Le concept des retraites, ce qui est intéressant, c’est que ça permet aux gens de vivre une passion et de vivre de leur passion dans un contexte de vacances, dans un contexte contrôlé, donc on ne s’en va pas en mode sac à dos dans la forêt amazonienne, mais il y a un aspect aventure établi dans une certaine zone de confort. C’est un peu le meilleur des deux mondes. Les gens pourront vivre des expériences et je pense qu’à travers ces expériences-là, on en vient à se connaître, à se dépasser.

J’aimerais qu’on revienne à ton initiation de surf il y a quelques années et tu fais d’ailleurs plusieurs voyages chaque année pour ça. J’ai cru voir sur Instagram que tu t’es blessé pas mal dernièrement, non? Ouais! Je me suis blessé en janvier, je n’ai pas partagé tous les détails parce que c’était assez sévère et je ne veux pas commencer à écœurer (littéralement!) le monde. Les gens ne « feelent » pas bien. (Rires) C’est un des ailerons de ma planche dans une chute qui m’a complètement ouvert le pied. C’est assez coupant quand même. J’ai eu 20 points de suture et au moment où on se parle, ça fait deux mois et demi et ce n’est pas encore guéri. Je suis capable de marcher, mais tu vois, je repars bientôt et je ne sais pas si je vais pouvoir retourner dans l’océan tout de suite. Le fait que la plaie était très profonde et avant que les points de suture « prennent »… c’était assez intense quand même. Le climat tropical pour ce genre de blessures n’est pas particulièrement aidant non plus.

Crédit photo : Franca Perrotto

(Lire l’article complet dans l’édition #164 juin/juillet 2019 – www.boutiquesummum.com)

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