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Un tueur en série à la hache

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De toutes les décennies, les années 20 sont à mon avis les plus sombres que le Québec ait connues dans l’histoire du crime. Durant cette période d’après-guerre et de post-pandémie de la grippe espagnole, la criminalité grimpait de manière inquiétante. S’ajoutent à cela le mélange d’un cruel manque de connaissance quant aux problèmes de santé mentale et de la sournoise corruption dans le milieu policier et judiciaire dont certains faits n’allaient être connus du public que dans les années 30.

À cette époque, une tentative de suicide était une infraction criminelle qui méritait une sentence plutôt sévère afin de « bien faire réfléchir l’accusé(e) », comme ponctuaient plusieurs juges. La schizophrénie, la dépression ou le choc post-traumatique étaient des concepts pratiquement inconnus. Les termes plus souvent utilisés étaient aliéné, dégénéré, démence ou délire alcoolique. Ces diagnostics rimaient bien souvent avec l’épaisse noirceur des couloirs d’institutions où se mélangeaient les malades et les criminels dangereux. L’aliénation mentale dans les causes de meurtres pouvaient facilement faire office de tiroir fourre-tout afin de clore des dossiers. Si l’accusé était trop « fou » pour subir son procès, on devait l’enfermer jusqu’à ce qu’il redevienne sain d’esprit même en l’absence de preuve et de verdict. Il y a un siècle, avoir une santé mentale fragilisée pouvait devenir un véritable cauchemar.  

Je vous présente ici un cas des plus troublants que j’ai dépoussiéré dernièrement. Il s’agit d’un présumé tueur en série à la hache: l’histoire de Patrick Dubord.

Pssst… Tu pourras lire l'article complet le : 24.02.2022 !
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