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Chroniqueur Marc Lajambe
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Depuis déjà plus de 70 ans, le skateboard roule sa bosse aux quatre coins de la planète et a connu une évolution des plus colorées depuis ses toutes premières apparitions… Même si ce sport a connu des hauts et des bas tout au long de son parcours, ce dernier est définitivement dans une courbe ascendante par les temps qui roulent… qui courent, dis-je! Plein feux sur le skate et son histoire, les figures montantes aux Québec, les endroits de prédilection pour le pratiquer, etc.

Quelques dates marquantes…de l’histoire du skate

Reculons la bobine jusqu’aux débuts des années ‘50, si vous le voulez bien, alors que le surf est à la base du skateboard. En effet, l’idée est venue aux surfeurs de voir s’ils pouvaient pratiquer leurs compétences et reproduire ce qu’ils faisaient dans l’eau sur terre et ainsi défier la météo lorsque les alléchantes vagues n’étaient pas au rendez-vous. Voyons maintenant quelques autres dates marquantes au cours des prochaines décennies. C’est en mars 1976 que le tout premier skatepark voit le jour en Californie

1978 coïncide avec l’arrivée du Ollie qui figure parmi les tricks de planche les plus populaires jamais inventés et qui va littéralement révolutionner ce sport, alors que le célèbre magazine Trasher, lui, est créé en 1981. À partir du milieu des années ‘80, il devient possible pour les skaters pro de bien gagner leur vie, et ainsi le skate explose aux États-Unis. Notons également une petite baisse de sa popularité au début des années ‘90, mais au milieu de cette même décennie, on note une hausse de sa popularité, qui continue de se poursuivre d’ailleurs encore aujourd’hui, notamment avec la venue d’événements comme les X-Games, la grande popularité des vidéos sur YouTube ainsi que le développement d’Internet et des réseaux sociaux.

« De nos jours ce sport est beaucoup plus inclusif qu’avant et on retrouve davantage de personnes de tout genre et âge dans les skateparks. Ce qui est génial! En ce qui me concerne, au-delà de faire de la planche, j’ai toujours su que je voulais davantage être du côté de l’organisation, et c’est pourquoi j’ai voulu partir ma propre compagnie afin de supporter la relève et redonner à la communauté du skate. Nous avons comme plan d’avenir chez Frosted Skateboards de continuer à supporter le plus de skateurs possibles et de continuer à organiser des événements qui contribueront à l’expansion de ce sport. Il est important de redonner à la communauté », raconte Jérémy Séguin, propriétaire de Frosted Skateboards

Les endroits les plus cool pour faire de la planche

Véritable art de vivre et synonyme de créativité et de liberté, le skate se pratique partout, mais principalement dans la rue ainsi que dans les parcs. Cela dit, malgré le fait qu’il existe une multitude d’endroits cool pour aller faire de la planche, la sélection qui suit vaut le détour :

Spin Skatepark : situé au Quartier Dix-30 de Brossard, cet environnement est idéal pour les planchistes de tous les calibres : chaînes de trottoir, modules pour la haute performance; il y a même une piscine qui est en fait une réplique de celle des années 1970, qu’on retrouvait souvent en Californie. Tout indiqué en hiver pour pratiquer le sport comme si on se trouvait à l’extérieur.

Big O : structure mythique pour les skateboarders du monde entier, le « Big-O » est un petit tunnel en béton en forme de sifflet, entre le centre Pierre-Charbonneau et le Stade Saputo, dans l’arrondissement de Mercier-Hochelaga-Maisonneuve. Cette structure est historique dans le monde du skateboard, et grâce à quelques skateboarders comme Félix Fecteau-Gauthier,
le « Big-O » a pu être déplacé pour éviter d’être démoli en raison de la construction du stade Saputo il y a de cela quelques années.

Peace Park : Peace Park figure dans de nombreuses vidéos, magazines et livres de skateboard en raison de sa conception, qui propose des rebords et des escaliers en granit longs, hauts et larges, et dont l’aménagement permet une bonne fluidité. Enfin, étant situé au centre de la ville de Montréal, cet endroit sert également de lieu de rencontre pour bon nombre de planchistes

Les incontournables du skate made in Québec

Bien entendu, il y a des noms connus dans l’univers du skate comme Barabbas dans la passion, à savoir les Tony Hawk, Rodney Mullen, Rick Howard et Rob Dyrdek de ce monde, mais pour l’exercice qui nous intéresse ici, pointons plutôt les projecteurs sur des incontournables made in Québec:

Pierre-Luc Gagnon : champion mondial du skateboard et l’athlète québécois le plus médaillé, toutes catégories confondues, ce dernier est né à Boucherville et a posé le pied pour la première fois sur une planche à l’âge de 8 ans et n’a plus jamais voulu en descendre, passant bien au-delà de 10 000 heures à pratiquer une discipline dont il est devenu le champion mondial.

Pat Laurendeau : ex-skater de niveau professionnel, Laurendeau a fait beaucoup pour le skateboard au Québec. Il travaille en collaboration avec plusieurs grosses compagnies pour supporter les jeunes skateboarders d’ici depuis maintenant 10 ans.

Morgan Desjardins Turgeon : mieux connu dans le milieu sous le nom de Morgan DT, âgé de 21 ans et natif de Québec, Morgan est une étoile montante au sein de l’équipe Empire. Flow rider pour Primitive Skateboards, il est également maître du tech skating avec un pouvoir spécial pour les flip tricks.

Étienne Gagné : ce n’est pas tous les jours qu’un jeune skater de 24 ans se retrouve sur le cover d’un magazine tel que King Skate Mag… Figure montante sur la scène du skateboard montréalaise (encadrée par Alltimers, Dime et Vans), il est également propriétaire de Punk and Yo.

Max Wasungo : street skater des plus acrobatiques, souvent présenté sur les réseaux sociaux de Dime, Vans et ThrasherMagazine, Wasungo fait également partie des nouveaux athlètes à surveiller.

« Avec le skate qui est maintenant aux olympiques ainsi que la nouvelle génération qui le pratique, on peut dire qu’on est présentement dans un boom, sans compter toutes les municipalités partout au Québec qui investissent dans la construction de skateparks. Et cela va continuer de croître encore au moins pendant cinq autres bonnes années. Pour ma part, je skate encore et il y a les gars de Vans qui continuent de me supporter. Avec ma boutique et son skatepark intérieur, j’encourage la relève, je vis à travers eux et je les plogue à mon vaste réseau de contacts », explique Adam Green, ex-pro skater et propriétaire de la boutique OSS à Saint-Sauveur, dans les Laurentides.

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