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WU-TANG CLAN L’UNION FAIT LA FORCE

Chroniqueur Marc Lajambe
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Chez SUMMUM, les musiques plus abrasives ont la cote. Cependant, même si nous sommes de grands amateurs de punk et de métal, le hip-hop occupe aussi une grande place dans nos cœurs et nos oreilles. Pour ce numéro, on s’intéresse à la carrière d’un groupe devenu légendaire :  Wu-Tang Clan!

Vers la fin des années 80, les cousins Robert Diggs (alias Prince Rakeem), Gary Grice (The Genius) et Russell Jones (The Specialist) faisaient parler d’eux dans les rues de New York en distribuant les cassettes de leur collectif rap appelé The All In Together Now Crew. Malgré leur réputation qui faisait boule de neige, Rakeem et Genius signèrent des contrats de disques séparément. À la suite de la sortie de leurs albums solos respectifs en 1991, leurs contrats ne furent pas renouvelés et les cousins étaient désillusionnés par l’industrie de la musique. 

La genèse (1992-1993)

Cependant, leur rêve n’est pas mort et ils ont continué de s’accrocher. Prince Rakeem a commencé par changer son nom pour RZA, alors que The Genius est devenu GZA et que The Specialist a opté pour Ol’Dirty Bastard. Le trio s’est ensuite mis à collaborer avec plusieurs rappers de Staten Island, notamment Dennis Coles (connu plus tard en tant que Ghostface Killah), Clifford Smith Jr. (alias Method Man) et Jason Richard Hunter (Inspectah Deck). Dans la seconde moitié de l’année 1992, le plan de GZA se précise et il fonde le Wu-Tang Clan en demandant à ses collaborateurs de se joindre à lui et de se lancer en affaires en tant que collectif afin de convaincre une maison de disques de sortir leur album selon leurs conditions. En mettant de l’avant une esthétique inspirée des arts martiaux, le groupe devient vite reconnu grâce à ses performances incendiaires. La pièce Protect Ya Neck, lancée de façon entièrement indépendante, devient un grand succès underground. 

Puis, le groupe magasine les contrats d’une façon très particulière puisque leur leader demande que chaque membre du collectif puisse choisir de quitter l’étiquette mère du groupe pour signer avec la maison de son choix pour son éventuel album solo. C’est un mode de fonctionnement qui révolutionnera carrément le hip-hop américain et c’est l’étiquette Loud/RCA qui finira par lancer Enter The Wu-Tang (36 Chambers) en novembre 1993. Ce premier album est aujourd’hui reconnu comme l’un des meilleurs disques rap de tous les temps.

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Crédit photo : Andréane Charberland
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