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PIERRE-YVES McSWEEN

Chroniqueur Nathacha Gilbert
Photographe Patrick Séguin
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Parce qu’on en avait vraiment besoin!

Pro des chiffres et des finances, Pierre-Yves McSween est depuis quelques années le vulgarisateur économique chouchou des Québécois; on l’adore pour son émission L’indice Mc$ween, à Télé-Québec, et on s’est rué par dizaine de milliers dans les librairies pour acheter En as-tu vraiment besoin? à nos partenaires acheteurs compulsifs. Un entretien bien sympathique!

Pierre-Yves, ça me stresse un peu cette entrevue parce que je suis nulle en chiffres, mais c’est un peu ce à quoi tu aspires, d’informer les gens sur les finances et d’être un vulgarisateur.  Le gros défi pour moi, en fait, c’est d’y aller pas à pas, car je veux tellement aller loin. Quand j’ai commencé dans ce domaine-là, dans mes publications, je voulais tellement donner de l’information de pointe. Je voulais tellement qu’on passe tout de suite au deuxième niveau. Et je me suis rendu compte qu’il fallait que je commence à la base parce que, jusqu’à l’année passée dans notre société, il n’y avait même plus de formation financière, alors…

Était-ce ton objectif de départ d’être chroniqueur économique? Je viens d’un milieu où j’avais besoin d’avoir de la sécurité d’emploi, d’avoir une formation qui m’assurerait de bien gagner ma vie. J’ai commencé une formation pour être ingénieur. J’ai fait un an à l’école polytechnique pour me rendre compte que je serais bien malheureux de ça. Alors je me suis inscrit à HEC Montréal. J’aurais voulu aller en journalisme, mais on m’avait dit que ça prenait une formation de base avant. T’sais, pour être journaliste, il faut que tu parles d’un sujet que tu maîtrises. Finalement, je suis allé en comptabilité. Je n’avais plus l’intention de faire du journalisme. C’était juste un divertissement pour moi. […] Je suis finalement devenu comptable, chez Ernst & Young. Puis j’ai pris un an sans solde où je suis devenu stagiaire en enseignement à HEC Montréal. Pendant ce temps, je me suis dit : « Bon, avec un ‘’beat’’ de travail de 40 à 45 heures par semaine, j’ai peut-être le temps de faire un peu de rêve. » Alors j’ai commencé mon certificat en journalisme à l’Université de Montréal. Donc, pendant que j’étais comptable, le soir et les fins de semaine, en plus de travailler au bureau parce qu’on travaillait des heures de fou, j’allais finir ma formation en journalisme. Aussitôt terminé, j’ai commencé un MBA de soir de 2007 à 2009. Et tout ça en écrivant pour le plaisir, mais il ne se passait rien. J’avais envoyé des CV dans tous les médias. Écoute, je vous avais même envoyé un CV!

(Lire l’article complet dans l’édition #158 septembre/octobre 2018 –  www.boutiquesummum.com)

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