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EVE SALVAIL ET SES HOODIES DE LUXE

Chroniqueur Nathacha Gilbert
Interviewée Eve Salvail
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La collection Eve Salvail par Pascal Labelle est disponible depuis décembre

AU QUÉBEC, EVE SALVAIL N’A PLUS BESOIN DE PRÉSENTATION. CELLE QUI EST CONNUE INTERNATIONALEMENT POUR SA CARRIÈRE DE MANNEQUIN ET DE DJ EST DE RETOUR AU QUÉBEC DEPUIS QUELQUES ANNÉES DÉJÀ ET VAQUE À DE NOUVELLES OCCUPATIONS. DÉBUT DÉCEMBRE, SON AMI, LE DESIGNER MONTRÉALAIS PASCAL LABELLE, ET ELLE ONT LANCÉ UNE COLLECTION EXCLUSIVE DE HOODIES HAUT DE GAMME QUI SE NOMME EVE SALVAIL PAR PASCAL LABELLE. ON A PROFITÉ DE CETTE BELLE NOUVELLE POUR JASER AVEC LA TRÈS DISPONIBLE ET LA TRÈS ACCESSIBLE MODÈLE ORIGINAIRE DE MATANE.

Bonjour Eve, comment vas-tu? Ca va super bien merci. Et toi?

Top shape, merci! Début décembre, on annonçait en grande pompe que le designer montréalais Pascal Labelle et toi aviez travaillé sur une collection de hoodies de luxe appelée Eve Salvail par Pascal Labelle. Maintenant que la poussière est retombée, comment s’est passée l’annonce et quelles ont été les répercussions jusqu’à maintenant? Les réponses étaient très positives. Nous, on s’est vraiment amusés à créer la ligne et c’est vraiment un grand privilège pour moi de pouvoir avoir l’opportunité de créer avec un designer de talent comme Pascal. La poussière n’est pas encore retombée, ce qui est aussi une très bonne nouvelle selon moi! (Rires)

C’est toi qui as eu l’idée des hoodies et du dragon perché sur le capuchon… on connaissait ton talent pour le dessin, mais je croyais que tu t’intéressais plus aux dessins d’animaux et pas aux vêtements comme tels… En fait, je dessine depuis ma tendre enfance et surtout des autoportraits, un peu d’animaux aussi; tu dois te référer aux t-shirts faits pour Reitmans? Anyways, j’ai dessiné pour des designers dans le passé (dessins techniques pour Ralph Lauren et autres), mais pour la ligne de hoodies, mes apports aux designs ont étés « vocaux ». D’ailleurs, un des hoodies a été créé à partir d’un vieux chandail en coton, mon hoodie chanceux, si on peux l’appeler comme ça.

Comment as-tu proposé ton projet à Pascal? Vous vous connaissiez bien? Oui. Au moment où j’ai demandé à Pascal s’il était intéressé, nous nous connaissions déjà depuis trois ans. J’avais apporté le vieux chandail de coton mentionné ci-haut.

Maintenant que tu as touché à ce domaine, penses-tu à pousser tes croquis un peu plus loin que le hoodie? Non. L’idée était vraiment d’être « exclusif » avec ces quatre hoodies. En plus, le design est de Pascal autant que de moi et c’est que j’aime… de reconnaître le côté Pascal Labelle dans le design.

J’ai lu quelque part que le hoodie était ton morceau de vêtement préféré. C’est ironique un peu, pour une fille qui a passé une partie de sa vie à porter les plus beaux vêtements signés par les plus grands designers! Justement! Les hoodies me gardent au chaud – l’humain perd 80 % de la chaleur du corps par la tête – de là est venue l’idée de faire des hoodies de luxe. Les hoodies de luxe sont impossibles à trouver sur le marché. « Find a need = Fill a need. »

Avec ce projet-là qui a vu le jour il y a quelques années – tu disais que tu avais eu l’idée en 2015 –, ton retour à Montréal a dû être pas mal moins tranquille que tu l’avais prévu, n’est-ce pas? Effectivement, c’est un retour à Montréal qui bouge beaucoup, mais j’aime vraiment la vie qui bouge beaucoup!

La poussière n’est pas encore retombée, ce qui est aussi une très bonne nouvelle selon moi!

Qu’est-ce que tu fais maintenant? Passes-tu encore pas mal de temps à t’occuper des tables tournantes de DJ Evalicious? Oui, je continue à faire le DJ, j’écris un livre, je donne des conférences, je m’implique pour des causes sociales – par exemple, avec La Dauphinelle, une maison pour les femmes victimes de violence conjugale –, je suis toujours actrice et quelques fois encore mannequin… Bien des projets sur la table…

Changement de sujet. Eve, dans plus ou moins trois ans, ça va faire pas mal 30 ans que tu as le tatouage qui t’a rendue si singulière aux yeux de tous… J’aimerais qu’on revienne au jour où s’est arrivé. On dit beaucoup que tu t’es fait rasée et tatouée sur un coup de tête, mais j’aimerais ça en savoir plus justement sur cette journée-là! Ce n’est pas rien pour une femme de couper tous les poils qu’elle a sur la tête! La majorité des filles se font couper un pouce et n’en reviennent pas pendant 10 ans! (Rires) (Rires) Trop drôle! J’ai vraiment toujours eu les cheveux courts, des mohawks etc. Pour moi, ce n’était vraiment pas un grand changement! Tiens, au début de cette vidéo, c’est le jour où j’ai rasé et fait tatouer mon coco. Ah oui, je fais du montage vidéo aussi!

Je fais une parenthèse ici, as-tu toujours été aussi rebelle? Même plus jeune, à l’enfance et à l’adolescence? Je ne suis plus vraiment rebelle, mais de l’âge de 13 ans à genre 30 ans, j’étais vraiment rebelle et un peu punk aussi!

As-tu hésité entre un autre dessin, dragon ou autre, et celui pour lequel tu as finalement opté? Le dragon pour le tatouage, c’est une photo sur la couverture d’un magazine japonais (le tatouage a été fait au Japon). Non, aucun autre dessin n’a été considéré.

Les temps ont été un peu plus durs après cet épisode-là… et je dis « épisode » parce que les choses ont pris une tournure grandiose par la suite. On a souvent parlé aussi de ta rencontre avec Jean Paul Gaultier aux Foufounes électriques… Mais moi, je me demande comment il en est venu à te proposer Paris et qu’est-ce qui t’a donné le coup de pied au cul pour dire oui? En fait, je n’ai pas rencontré Jean Paul Gaultier aux Fouf, c’est lui qui a vu les photos de Carl Lessard exposées au Shed Café et il, Jean Paul, a contacté mon agence. Pas besoin de coup de pied! Quel honneur de se faire demander de faire un show pour Jean Paul Gaultier!

Savais-tu à ce moment-là que ça allait complètement changer ta vie? Aucune idée! Vraiment aucune idée! Ayoye que ç’a changé ma vie!

Est-ce arrivé un moment où le symbole sur ton crâne a pris peut-être trop d’ampleur? Un moment où tout était comme « too much »? Où tu en es venue, peut-être, à regretter? Je n’ai jamais regretté, mais oui c’était très, très difficile au début et ma pauvre maman a dû écouter sa fille pleurer au téléphone souvent. J’ai eu beaucoup de difficulté à m’adapter à cette réalité : de passer de « la petite fille de Matane » à personnalité connue en 10 secondes.

Clairement, je pense que tu as fait ta marque et que tu as créé un précédent dans le domaine du modeling à ce moment-là. Penses-tu qu’une jeune mannequin de 20 ans qui ferait sensiblement la même chose aujourd’hui aurait autant de chances et/ou de répercussions? Écoute, moi, je n’ai que suivi mon instinct. J’étais au bon endroit, au bon moment. Je n’ai pas la recette du succès; je pense que la jeune mannequin de 20 ans doit rester elle-même. Moi, je me suis toujours sentie mieux et plus belle avec le coco à zéro.

Eve en terminant… Si je te dis : « Leeloo Dallas Multipass », qu’est-ce que tu me réponds à brûle-pourpoint? (Rires) BAHAHAHAHAHAHAHAHA!

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