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BOB BISSONNETTE : ROCK STAR, À LA VIE À LA MORT

Chroniqueur Nathacha Gilbert
Interviewé Bruno Lachance
Crédit poster Marc-Antoine Jean
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Le documentaire sera lancé cet automne

Le 25 avril dernier, une véritable bombe a été lancée sur les réseaux sociaux. Une nouvelle bande-annonce concernant le documentaire sur la vie de Bob Bissonnette a été vue, commentée, partagée et aimée par près d’un demi-million de personnes. Le réalisateur, Bruno Lachance, a fait une tournée des médias pour en jaser et, une semaine après ce « lancement », on l’a attrapé vite fait bien fait pour savoir comment se sont déroulés les derniers jours.

Bruno, on se parle une semaine après que la bande-annonce pour le documentaire Bob Bissonnette : Rock star. Pis pas à peu près. a été lancée. Comment a-t-elle été reçue? Au moment où on se parle, on a dépassé les 500 000 vues si on additionne Facebook et YouTube. C’est quand même assez fou. C’est un projet dont les gens me parlent depuis un an; on pouvait m’en parler 2 ou 3 fois par semaine. Mais depuis que la bande-annonce a été lancée, c’est complètement fou. Ç’a augmenté les attentes, je pense. Les gens ont vraiment embarqué et c’était un peu l’objectif de la bande-annonce, t’sais. Je voulais résumer ce qu’on allait voir dans le film; montrer des moments où on rit, des moments où on pleure. Je suis content de la réception des gens et je n’ai pas vu ben ben de commentaires négatifs. Je trouve ça très cool parce que même les gens qui ont participé au documentaire, comme Mike Ward, ont partagé la bande-annonce. Ç’a génère beaucoup, ça. Les gens ont réagi, ils ont partagé. Je trouve ça le fun que même les gens qui ont participé aux tournages et qui ont pris part au projet continuent de s’investir et de faire la propagation de ça. Ça me tient vraiment à cœur.

Tu as mentionné en entrevue que l’angle de départ et l’angle final du documentaire n’étaient pas nécessairement les mêmes… C’est sûr que ç’a bougé un peu. Avant de commencer, j’avais une idée. Mais au fil des entrevues que je faisais, la vision que j’avais de Bob, comment il a fait sa vie, comment il a construit autant sa carrière d’hockeyeur que sa carrière musicale, avec les entrevues, ç’a m’a donné du jus pour recentrer les affaires… si on veut. Ç’a n’a pas bougé tant que ça, mais je me suis beaucoup fié aux entrevues, ce sont elles qui font la trame narrative du film. Les gens racontent leurs histoires avec Bob. Je n’ai que mis les morceaux du casse-tête en place avec ces entrevues-là et les images d’archives que j’avais entre les mains.

On a parlé du fait que tu as réalisé si je ne me trompe pas la majorité des vidéoclips de Bob, mais on n’a pas parlé concrètement de la relation que vous aviez ensemble, Bob et toi. On était des amis, oui, mais pas les amis qui vont virer une brosse une fois par semaine ensemble. Quand on se parlait, c’était surtout concernant des projets professionnels. Veut veut pas, j’avais un job de jour aussi à l’époque qui n’était pas de faire des vidéos. Maintenant, ce serait vraiment différent, c’est ça que je fais dans la vie. Mais, dans le temps, j’avais un job et un employeur et je ne pouvais pas nécessairement prendre congé tout le temps. Il aurait bien aimé ça que je parte une semaine en Abitibi avec lui pour voir à quel point c’était fou; il aurait aimé que je fasse certains projets avec lui. Mais je ne pouvais pas, malheureusement, avec la vie [que je menais] à l’époque et avec les enfants en plus. On avait la même vision de la façon dont il voulait parler à ses fans via les réseaux sociaux et de l’image qu’il voulait avoir dans ses clips ou dans ses capsules web. On se parlait, on se textait chaque semaine. Mais, malheureusement, il n’est jamais venu souper chez nous! (Rires)

Quand t’es-tu dit : je vais raconter sa vie à ce gars-là? Bob avait plein de projets avec plein de gens dans la vie. Un qu’on avait ensemble depuis plusieurs années était celui de faire un film. On ne s’est jamais dit que ça allait être un documentaire ou tel ou tel genre de film. On avait plein d’idées qu’on voulait faire, mais qu’on n’a jamais faites et, à un moment donné, ç’a comme été naturel pour moi. J’avais plein d’images de lui déjà entre les mains. Je ne pouvais pas rien faire avec ça. Je me suis dit : « Faisons un documentaire, mais faisons-le intéressant pour que ce soit divertissant. Faisons-le pour que ce soit un genre de thérapie, pour continuer à avoir des idées pour ce gars-là. » En même temps, je voulais faire de quoi qui allait rester pour la famille, pour les amis et pour les fans. Je voulais quelque chose qui s’adresserait aux fans. Y’a des gens qui ne l’ont connu, malheureusement, qu’à cause de son décès… Je voulais que les gens comprennent c’était qui ce gars-là.

La première personne à qui tu as parlé de ce projet-là? C’est à Marie-Pierre. Je crois que c’est à elle que j’en ai parlé en premier; je voulais avoir aussi l’approbation de tout ce monde-là. C’était très important pour moi d’avoir leur approbation et leur appui, leur vision de la chose. Ce sont des gens qui vivaient avec lui au quotidien. Je savais qu’ils me faisaient confiance, mais je voulais leur montrer que c’était important pour moi d’avoir leur avis. Mon but aussi, c’était de faire un film que Bob aurait approuvé à 100 %.

T’es-tu auto-interviewé dans le film? (Rires) Ouais, j’ai fait ça… j’ai fait ça. Même au départ, Steph Dupont [animateur radio à ÉNERGIE 98,9 et ami de Bob Bissonnette] voulait m’interviewer, mais finalement, bon, on ne s’en est même pas reparlés. C’était aussi pour le côté pratique. J’ai fait mon entrevue en dernier en me disant que s’il manquait des petits morceaux de casse-tête, que j’allais pouvoir les combler d’une certaine façon.

J’imagine que tu es en post-production au moment où on se parle? Pas du tout. J’avais besoin de prendre du recul et j’avais besoin de montrer ce que j’avais de fait aux gens, à l’entourage, à ses amis. Je voulais avoir des commentaires et, finalement, ils se sont avérés vraiment positifs. Donc j’ai pris un peu de recul et j’ai réouvert la session il y a quelques jours et maintenant, je sais comment je m’enligne. J’ai commencé à faire un peu de ménage dans tout ça et je devrais commencer dans les prochaines semaines plus activement.

La date du lancement n’a toujours pas été dévoilée, mais ce sera à l’automne ? Je veux vraiment que ce soit un gros party. Les gens qui précommandent le documentaire d’ici la fin du mois de mai auront des laissez-passer pour le grand lancement, la grande première. La date sera dévoilée bientôt, mais ça sera tout qu’un évènement.

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