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GROS AUTOMNE POUR OBEY THE BRAVE

Chroniqueur Nathacha Gilbert
Interviewé Obey the Brave
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Le groupe est en pleine tournée promo pour Mad Season

ON PROFITE DU PASSAGE AU QUÉBEC D’OBEY THE BRAVE POUR DISCUTER AVEC EUX DE LEURS GROS PROJETS À VENIR. UN AUTOMNE PLUTÔT CHARGÉ POUR LE GROUPE, QUI VOYAGE AUX QUATRE COINS DES ÉTATS-UNIS PRÉSENTEMENT ET QUI SERA DE PASSAGE À SAINTE-THÉRÈSE CE SAMEDI (20 OCTOBRE). ENTRETIEN AVEC ALEX ERIAN, LE CHANTEUR D’OBT, QUI NOUS RÉVÈLE MÊME QUE LE BAND SORTIRA LEUR QUATRIÈME ALBUM DANS LES PROCHAINS MOIS!

 

Alex, je dois dire que lorsqu’on m’a proposé l’entrevue, je me disais que c’était vraiment cool! Et, ensuite, j’ai commencé à préparer l’entrevue et je suis tombée sur vos dates de spectacles pour constater que présentement… vous êtes VRAIMENT dans le gros jus! J’étais quasiment gênée de vous déranger… Écoute, j’aimerais ça savoir une chose… Comment vont vos cernes? (Rires) Oh mon Dieu! Ça fait un mois qu’on est en tournée. Au moment où on se parle, on est présentement aux douanes près de Windsor. On s’apprête à rentrer au pays, on passe par l’Ontario et on s’en vient à la maison. En tout et partout, ça fait un mois presque jour pour jour qu’on est partis. Je garde le sourire. Ça fait partie de la « game »!

Quand vous êtes en show comme ça presque tous les soirs, prenez-vous le temps de vous reposer un peu ou vous êtes plus du genre « On dormira quand on sera morts »? Je te dirais qu’à un moment donné, tu tombes sur le pilote automatique. Comment dire…. « You got to embrace the chaos. » Tout le manque de sommeil, parfois on ne mange que dans les haltes routières, alors l’alimentation laisse à désirer, on dort dans la vanne… Dans les deux derniers jours, par exemple, on a fait 2000 milles. Ouf! Ça fait tellement de temps que je passe aux États-Unis que je calcule en milles… (Rires) Donc, à un moment donné, je pense que tu tombes sur le pilote automatique, et la fatigue et tout le reste vient avec. On fait ce qu’on aime. On est extrêmement chanceux. Il n’y a pas beaucoup de personnes au Québec et au Canada qui ont cette opportunité-là. Il faut voir le bon côté des choses; le verre est à moitié plein comme on dit.

Parle-moi de la tournée que vous faites présentement. On est en tournée avec des amis à nous, For the Fallen Dreams. C’est le 10e anniversaire de leur premier album et ils nous ont invités sur leur tournée. Sur cette tournée, on supporte notre album, Mad Season, qui est sorti il y a environ un an. On a fait plusieurs tournées internationales (Canada, Europe, etc.), mais là, ça faisait quelques années qu’on n’était pas allés aux États-Unis. C’est cool parce qu’on a eu la chance de jouer devant bien des gens, de se faire de nouveaux fans et de profiter de la température clémente plus longtemps que nos amis et nos familles à la maison. (Rires)

C’est drôle parce que je regardais votre horaire de malade mental pis vous bougez pas mal : San Diego, Vegas, Dallas, Windsor… Et là arrive Sainte-Thérèse. (Rires) (Rires) C’est ça, t’sais. On va à Sainte-Thérèse pis après on est à New York… Et le mois d’après, c’est Drummondville, puis Sherbrooke…

C’est fou comment ça doit changer la « game » d’être chaque soir comme ça, sur différentes scènes avec différents publics. Et, en plus, les dates de spectacles sont extrêmement collées… Est-ce que le « mood » change? C’est par vague, je te dirais. Pour l’automne, on avait une soixantaine de dates de confirmées et on vient d’en faire pas mal là-dessus, au moins la moitié, j’imagine, au moment où on se parle. Quand tu pars en tournée, tu changes complètement de contexte. Tu pars de chez toi, de ta routine avec ta vie, ta maison, ton chien, ta famille. Et tu te retrouves aux États-Unis, dans une salle différente, dans une ville différente, chaque fois. Tous les petits conforts, comme dormir dans ton lit ou prendre une douche chaque jour – ah mon Dieu, des petits trucs qu’on prend vraiment pour acquis parfois –, manger du « trail mix » ou du Subway sur la route… (Rires) C’est sûr que ça peut affecter ton « mood » pis, des fois, tu te rends compte qu’il te reste quatre semaines comme ça! À un moment donné, tu finis par t’habituer aux contextes. Ça fait des années qu’on fait ça, on connaît la « game ». Faut pas oublier qu’il y a plein de renforcements positifs là-dedans : les fans, les gens qui nous encouragent, les gens qui achètent notre musique et notre marchandise, etc. Oui, il y a certains moments de fatigue, mais c’est bon de se remémorer tout le positif et la raison pour laquelle on fait ça « in the first place ».

Tu disais que vous mangiez beaucoup sur la route. Est-ce qu’il y a des trucs que vous n’êtes plus capables de manger? Je suis dans la gérance d’artistes quand je suis à la maison, donc j’ai la chance de pouvoir manger et cuisiner chez moi entre les tournées. De passer à une cuisine d’au moins 75 % végétarienne à la maison à la nourriture aux États-Unis, le royaume de la malbouffe, où il y a juste des solutions de rechange à du McDo et à du PFK à chaque arrêt… des fois, je trouve ça « rough », honnêtement. Mais on s’habitue! Ce n’est pas obligé d’être blanc ou noir. On se fait aux contextes différents.

Vous avez lancé votre dernier album l’an dernier comme on disait tantôt, Mad Season. Les réactions ont été bonnes, à la hauteur de vos attentes? Ouais! L’album marquait un certain tournant à l’intérieur du groupe. C’est un album un peu plus mélodique, un peu plus diversifié. On se demandait comment nos fans allaient recevoir le tout. Mais ç’a été très bien reçu, c’est très motivant. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle on a l’opportunité de voyager autant. On est très reconnaissants et, justement, on essaie de battre le fer pendant qu’il est encore chaud. On a passé l’été à faire des festivals partout au Canada et, entre ces dates-là, on a passé beaucoup de temps au studio à Ottawa. On a terminé d’enregistrer notre quatrième album; c’est un petit scoop! On y va tranquillement, mais sûrement. On a terminé l’enregistrement et on va le mixer au mois de novembre. On espère sortir ça vers la fin de l’hiver, au début de l’an prochain. Rien de très concret encore. Je ne peux pas t’en dire plus!

On a terminé l’enregistrement [de notre quatrième album] et on va le mixer au mois de novembre. On espère sortir ça vers la fin de l’hiver, au début de l’an prochain.

À ce moment-ci de l’année, c’est plutôt rock’n’roll pour vous; est-ce que le début de 2018 a été plus tranquille un peu? Ben non. En fait, on a débuté l’année avec une tournée européenne; je touche du bois, mais je pense que c’était notre 10e ou notre 11e tournée européenne ces dernières six années. Là-bas, plus qu’ailleurs curieusement, ça fonctionne vraiment bien pour nous. Bien entendu, on adore le Québec et le Canada et on ne veut pas dénigrer tout l’encouragement qu’on reçoit à la maison… Mais bref, tout ça pour dire qu’on a fait une grosse tournée en début d’année de l’autre côté de l’océan. On a fait plein de festivals; la plus grosse foule qu’on a eue, ç’a été en Allemagne avec 16 000 personnes. C’était tout qu’un feeling. En même temps, on reste réalistes. On ne joue pas devant 16 000 personnes chaque soir, ça je peux te le promettre. (Rires)

Ça doit faire partie de vos meilleures places où vous vous êtes produits, mais est-ce qu’il y a de pires endroits, peut-être? Je te dirais qu’aux États-Unis, côté hospitalité, côté réception, parfois, c’est un peu plus « rough » chez nos cousins américains, mais, encore une fois, on ne se plaint pas. On s’adapte à toutes sortes de contextes. On est allés en Asie trois fois, on a fait une tournée en Australie, le Mexique deux fois, l’Amérique latine, l’Amérique du Sud… En Amérique du Sud, justement, qui connaît un peu plus de pauvreté et qui a des moyens plus modestes, c’est sûr que, des fois, c’est plus difficile, mais, encore une fois, on voit le beau côté des choses. C’est indescriptible; je ne trouverai jamais le mot approprié pour bien décrire le fait de voyager à travers le monde et de vivre de notre musique.

J’imagine que ça vous demande d’être extrêmement caméléon tout dépendamment des pays où vous êtes… Extrêmement. Tu vois, là on fait l’entrevue en français, mais je n’avais pas parlé français encore de la journée; je fonctionne davantage en anglais à travers le monde. Bref… il faut s’avoir s’adapter.

Les prochains mois s’annoncent comment pour OBT? On termine la tournée promotionnelle de Mad Season cet automne en touchant plusieurs marchés qu’on n’avait pas encore eu la chance de visiter, ce qui inclut passer presque deux mois aux États-Unis. On termine le tout en beauté en décembre à Drummondville, à Sherbrooke et à Jonquière. Pour l’instant, on se concentre là-dessus et on va préparer le prochain album pour l’an prochain. Ça va nous tenir occupés pour les prochains mois, c’est sûr.

Une petite anecdote sur le nom de votre band que vous n’avez jamais dite à personne? (Rires) Au départ, on voulait appeler le groupe Only the Brave, puis quand je suis allé sur Google, j’ai vu que c’était une marque de parfum, alors on est allés avec quelque chose de semblable. L’anglais étant la langue universelle, d’arriver avec un « branding » original et quelque chose qui n’existait pas auparavant, on s’assurait que, lorsqu’on tape notre nom dans Internet, les gens tomberaient sur le bon groupe! (Rires)

QUICKY!

  • Quel membre du groupe passe le plus clair de son temps à dormir? Personne honnêtement… On dort genre 4 h par soir. Je pense que je vais tomber dans le coma quand on va arriver à la maison.
  • Quel membre du groupe a le plus peur en char/avion? Je me remémore une fois… On était en Amérique du Sud, on prenait l’avion chaque jour et on ne faisait que des vols de nuit. Une fois, tout le band dormait sauf John et moi, et l’avion « shakait »… On regardait des deux côtés de l’avion, dans le noir, on voyait la foudre… C’était tellement « scary »! On se disait : « What the f8ck are we doing? » Je ne sais pas qui est le plus peureux, mais on a eu un peu la chienne à ce moment-là John et moi.
  • Quel membre du groupe pogne le plus avec les filles? On a tous des copines, mais je te dirais que Stevie, notre batteur, dans une autre vie, il aurait pu être mannequin.
  • Quel membre du groupe est le plus moralisateur? C’est probablement moi. C’est moi le plus vieux, et de loin, et c’est moi la voix de la raison. Je suis un peu plus « business », les autres sont plus « party » mettons.
  • Quel membre du groupe a les meilleures idées? J’imagine que c’est toi aussi? (Rires) Ah! Si tu le dis, je le prends! (Rires)
  • Quel membre du groupe a les pires idées? Sûrement Cory. Ce qui arrive à Vegas reste à Vegas (Rires)
  • Quel membre risquerait le plus de faire la page couverture du JDM? Personne, je pense. On se tient loin du « drama » pis de tout ce qui est un peu trop extravagant. On reste terre à terre.
  • Quel membre du groupe est le plus susceptible d’acheter un SUMMUM? Pourquoi? John, le guitariste. Question de feeling!
  • Quelle est la meilleure prestation que vous avez donnée? On essaie de se donner tous les soirs « no matter what », qu’on joue devant 50 personnes ou 5000 personnes; on « rocke » à 110 %; c’est obligatoire!
  • De quel band rêveriez-vous de faire la première partie? On a été assez chanceux jusqu’à maintenant; on a fait plusieurs festivals avec de grands groupes, que ce soit Blink-182, NOFX, Rancid… Il y a trop de noms qui me viennent à l’esprit qui nous ont influencés et avec qui on a eu la chance de jouer sur scène.
  • Quel festival dans le monde rêvez-vous de faire? Download Festival, en Angleterre.

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